Mon avis sur Kidi globe trotter

Il n’y a pas à dire, les magazines permettant aux enfants de découvrir le monde sont à la mode. Il y en a régulièrement des nouveaux, tandis que les anciens continuent leur bonhomme de chemin. Cette fois-ci, c’est le magazine Kidi globe trotter que je vous présente. Enfin magazine, plus ou moins, car on reçoit avec le matériel nécessaire pour mener des activités créatives.

Notez que j’ai reçu gratuitement le numéro sur l’Australie afin de vous en parler ici. Cela ne retire en rien mon regard critique.

Présentation du concept Kidi globe trotter

Le principe de base est celui d’une box créative mensuelle.

Chaque numéro correspond à un pays précis et si nous avons découvert en famille l’Australie, sont déjà disponible la Corée du Sud, la Thaïlande, le Maroc et l’Italie.

À chaque fois, on reçoit un magazine d’une trentaine de pages, du matériel pour effectuer les bricolages présentés, un poster à colorier et des petits souvenirs à collectionner.

En termes de concept, c’est assez similaire à ce que proposent les magazines CramCram ou Touk Touk, mais avec le matériel créatif en plus. En termes de contenu à lire, c’est équivalent à ce que propose Touk Touk et ça me semble plus complet que CramCram.

Comment utiliser ce kit créatif ?

À la réception, il est tentant (quand on a 9 ans) de tout sortir et de tout étaler pour tout toucher, tout voir. Heureusement tout est bien organisé, ainsi les petits éléments pour le bricolage sont dans une petite enveloppe et les petits souvenirs dans une autre.

Le magazine est véritablement l’élément central. Au fil des pages, on découvre des jeux, des pages documentaires, des recettes et toutes les explications pour réaliser les activités. Il y a peu de chose à prévoir en plus (la peinture ici, la colle là, c’est-à-dire uniquement le matériel que l’on possède déjà en général).

Pour quel tranche d’âge convient ce magazine ?

Il est annoncé que c’est pour les 6-11 ans. Bien sûr c’est totalement indicatif.

Au niveau du texte, j’ai trouvé que le magazine correspond bien à cette tranche d’âge. Les plus jeunes ont besoin d’aide à la lecture, mais les jeux sont adaptés et l’ensemble est bien expliqué et agréable à lire dans l’ordre ou non.

Pour les bricolages, j’hésite plus.
Je rappelle que ma fille à 9 ans et donc est pile au milieu de l’âge conseillé. Tous les bricolages ont le mérite d’être accessibles à l’enfant en autonomie. Le tutoriel est clair et illustré, la réalisation est simple et on obtient quelque chose de beau à chaque fois.
D’un autre côté, peut-être suis-je une grande adepte du bricolage, mais nous avions déjà fait plusieurs des choses proposées alors qu’elle n’avait pas encore 6 ans. La peinture à la façon aborigène est proposée dans le fichier d’activités sur l’Australie pour les maternelles.

Du coup, pour les familles qui ne sont pas ultra fans de bricolage, c’est pas mal. Il n’y en a pas trop et c’est suffisamment varié pour enthousiasmer l’enfant (au singulier car le matériel est prévu pour un seul enfant). Mais si vous êtes des parents adeptes des créations en tout genre, il vaut peut-être mieux se contenter d’un magazine tout bête.

Mon avis critique sur Kidi globe trotter

Au niveau des points forts, il y a avant tout la qualité du magazine. Fabriquée en France, il est sur du beau papier, le design est soigné et les informations sont variées. Il en va de même pour le poster à colorier. Attention à la typo qui ne conviendra pas aux enfants dyslexiques.

J’ai trouvé également très appréciable que les éléments indispensables pour le bricolage soient inclus. Concrètement, je n’étais pas surprise de trouver les yeux pour l’ornithorynque. Je l’étais de voir qu’il y avait des cotons-tiges et une toile pour la peinture à la manière de l’art aborigène.

La pochette de petits souvenirs a fait une heureuse, ma fille ayant une certaine propension à vouloir tout collectionner.

Le concept est pensé comme une box à laquelle on s’abonne et c’est là que les tarifs sont les plus intéressants. Toutefois il est possible de commander un seul exemplaire pour tester (à 12,90 €) puis seulement d’abonner l’enfant et profiter d’un tarif plus bas.

Côté points négatifs, comme je le disais ci-dessus, je suis moins emballée par les bricolages. Je trouve tout de même que le marque-page ornithorynque était vraiment top et ma fille a adoré le boomerang. J’ai jeté un œil aux autres kits et je me demande si cela n’a pas évolué depuis la création du magazine. En effet, l’Australie est le numéro 2 et j’ai trouvé les bricolages des deux derniers numéros plus ambitieux. N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire si vous avez testé un autre kit.

Autre point négatif à signaler, brièvement évoqué ci-dessus également, le matériel convient pour un seul enfant. Du coup dans une fratrie, il faut prévoir d’acheter du matériel en plus ou de confier des activités différentes à chaque enfant.

Conclusion

Il va sans dire que l’un des avantages d’un abonnement à Kidi globe trotter est que l’on reçoit tout chez soi. En principe dès l’ouverture du courrier, on peut faire un premier bricolage. C’est top de profiter de l’élan de la réception pour créer et non remettre à plus tard le temps de s’équiper.

De même le magazine est de très bonne qualité. À vous, à présent, de déterminer si c’est ce qui convient pour votre famille !