Nos dernières lectures : mars 2022

Si j’avais voulu faire une chronique livres sur la Deuxième Guerre mondiale, il aurait été très probable que les différents enfants qui m’entourent aient tous refusé poliment mais fermement de me soumettre des avis. Mais là, le hasard fait que certains sont tous plutôt sur la même longueur d’onde. Ce sont pourtant des récits très différents qu’ils ont lus et j’espère que vous y trouverez votre prochaine lecture.
Côté mamans, nos avis sont bien plus contrastés avec la vie au collège, la vie sans adulte et d’une certaine façon, en guise de conclusion, la vie sans les enfants (ou plutôt après le départ des enfants).

avis sur plusieurs lectures

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Loulou, 7 ans ¾, présente : Les grandes grandes vacances, Tome 1

C’est l’histoire d’enfants, Ernest et Colette, qui vont en vacances chez leurs grands-parents en Normandie. Leur papa doit rejoindre son unité à cause de la Seconde Guerre mondiale. Leur maman doit aller se faire soigner en Suisse à cause de la tuberculose.
Ils restent plus longtemps que prévu. À suivre …
J’ai bien aimé ce livre, surtout le passage où les frères Morteau se prennent de la bouse de vache en pleine figure.
Remarque : cette histoire est disponible en BD et en roman.
Les grandes grandes vacances, Tome 01: Une drôle de guerre – Emile Bravo

Nine, 10 ans, présente : Toutes les vies de Margot

Fliss (15 ans) se retrouve chez sa mamie Margot qui est super méchante. Mais elle découvre que Magot n’a pas toujours été comme ça en lisant le journal que sa grand-mère écrivait pendant la deuxième Guerre Mondiale. Elle avait alors 16 ans.
J’ai bien aimé ce livre qui est très dur car la maman de Fliss meurt pendant l’histoire. Mais il est quand même super. J’ai apprécié les amis de Fliss, le passé de la grand-mère (et comment c’est écrit) et le rapport entre Fliss et sa mère.
Toutes les vies de Margot – Juno Dawson

Arc-en-ciel, 10 ans, présente : Moi, Alfred Dreyfus

Couverture Moi Alfred DreyfusC’est une bande dessinée qui raconte une partie de l’histoire d’Alfred Dreyfus : lorsqu’on l’a accusé d’espionnage et de haute trahison.
Il aurait donné des informations militaires aux allemands. Mais certaines personnes prennent sa défense.
C’est une histoire triste, je trouve, mais elle est bien racontée.
À la fin de la BD il y a un dossier sur l’affaire Dreyfus.
Moi, Alfred Dreyfus – Céka, Chandre, Emmanuel Bonnet

Arc-en-ciel, 10 ans, présente : Les Contes de Beedle le Barde

C’est un livre qui contient 5 contes et le professeur Dumbledore donne son avis sur chacun de façon humoristique.
Dumbledore est le directeur de l’école des sorciers Poudlard dans la série Harry Potter.
Le premier conte parle d’un sorcier et d’une marmite sauteuse ; le second parle de trois sorcières et d’un chevalier ; le troisième parle d’un sorcier au cœur velu ; le quatrième d’une sorcière blanchisseuse et d’un roi stupide et le dernier parle de trois frères et de la Mort.
Le conte que j’ai préféré est celui des 3 frères parce que je le trouve mieux raconté que les autres (c’est celui dont on parle dans le tome 7 de Harry Potter, Les reliques de la mort).
Les Contes de Beedle le Barde – JK Rowling

Tiphanya, maman, présente : Hana Thierry, les hirondelles et autres noms d’oiseaux

Avant même sa naissance, les parents d’Hana ont tout fait pour mettre toutes les chances de son côté. Ils lui ont choisi un prénom du monde, Hana.
Car Hana est rebeu. Mais elle n’est pas musulmane. Elle va au collège du quartier des hirondelles, celui que tout le monde fuit à cause de sa réputation. Elle s’y fait des amis et au fil des années, elle découvre le passé ou le présent de certains. Zoulikhan, si belle, qui vient de Tchéchénie et qui trace des lignes au compas sur ses bras. Malik dont le frère (si gentil, si intelligent) a disparu mais dont le visage figure sur une photo aux côtés de plusieurs terroristes. Ravzanour qui veut être invisible.
Ce récit rappelle que les collégiens des banlieues dites difficiles sont aussi des enfants, qu’ils ricanent quand on parle de sexualité, qu’ils pleurent en secret à cause de l’islamophobie. Mais l’autrice force un peu trop le trait, chaque enfant se révélant être une véritable caricature porteuse de clichés et préjugés.
Je trouve aussi que le contenu manque de quelque chose, un fil rouge, un peu plus d’anecdotes, je ne sais pas exactement. L’impression que cela aurait pu être vraiment bien et que ça se termine abruptement. C’est pour ça qu’il est là, car j’ai eu l’impression que cela aurait pu être un super livre. Car je n’ai pas non plus apprécié le côté forcé du langage ado. Je suis peut-être trop vieille pour ça. En tout cas, c’est clairement un roman pour les collégiens.
À noter que l’autrice ressemble beaucoup à son héroïne. Elles sont franco-marocaines et vivent à Angers.
Hana Thierry, les hirondelles et autres noms d’oiseaux – Touria Arab-Leblondel

Yza, maman, présente : Les enfants de Timpelbach

J’avais vu le film il y a bien longtemps, mais ne m’en souvenant plus, j’ai décidé d’emprunter le livre pour voir si ma fille pouvait être intéressée par sa lecture. En général, je trouve qu’il est plus intéressant de lire une histoire avant de la voir en film.
Dans le village de Timpelbach, les adultes en ont assez des diverses sottises des enfants. Attacher un réveil à la queue d’un chat a été la goutte d’eau qui a mis fin à leur patience. Ils décident alors de donner une bonne leçon à leurs enfants en quittant le village et en leur faisant croire qu’ils ne reviendront pas.
À leur réveil, les enfants se retrouvent dans un village sans adultes, sans eau courante, sans électricité, … Ils doivent s’organiser pour survivre sans les parents. Mais les Pirates, un groupe d’enfants turbulents, vont leur donner du fil à retordre.

Ce livre se lit rapidement et est accessible aux enfants dès 9 ans. Quelques photos du film se trouvent en milieu d’ouvrage.
Les lectures à ce moment-là de ma fille étant plutôt portées sur La Guerre des Clans et les livres de la série Élisabeth, elle n’a pas souhaité le lire pour le moment. C’est donc pour cela que c’est moi qui le présente.
Les enfants de Timpelbach – Henry Winterfeld

Extrait les enfants Timpelbach

Marie, maman, présente : Et que ne durent que les moments doux

L’histoire (tirée du descriptif de l’éditeur) :
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place. L’autre vient de voir ses grands enfants quitter la maison. Son fils laisse derrière lui un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Mon avis :
Une bien belle histoire que nous livre ici Virginie Grimaldi.
La chute est une vraie surprise (je n’ai rien vu venir !)
Un hommage aux bébés qui démarrent mal dans la vie, un hommage aux soignants, aux mamans…
Un regard sur la parentalité et la grand-parentalité, l’attachement, l’amitié, les liens humains…
A la fois drôle et grave, profond et pétillant, ce roman est une belle surprise que je recommande !

Et que ne durent que les moments doux – Virginie Grimaldi

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