Nos dernières lectures – Novembre 2020

Pendant le mois d’octobre, les livres présentés étaient tous en lien avec Halloween, avec des livres de sorcières et des livres avec des créatures fantastiques. Voici à présent le retour de notre rendez-vous mensuel. Ci-dessous des enfants en instruction en famille et leurs parents vous présentent leur dernière lecture. Il s’agit de lectures pour le plaisir et chacun est libre dans sa présentation.

N’hésitez pas à laisser un message à l’un ou l’autre si vous connaissez certains de ces livres ou si vous souhaitez transmettre vos propres conseils.

idée lectures pour enfants

Loulou, 6 ans, présente : Panique chez les pandas

Un bébé panda a disparu. C’est une enquête pour le retrouver. Finalement, ils le retrouvent dans une cage avec d’autres animaux.
Pour avancer dans l’histoire il faut résoudre des énigmes. Parfois j’ai trouvé les énigmes un peu difficiles.
J’ai bien aimé quand ils ont retrouvé le bébé panda.
Panique chez les pandas, l’énigme des vacances CP vers CE1 – Claudine Aubrun & Vincent Duquesne

Loulou, 6 ans, présente : Charlotte et son cheval

Charlotte est une petite fille qui aime beaucoup les chevaux. Un jour elle participe à un concours où il faut dessiner le cheval de ses rêves. Elle gagne le concours : c’est un vrai cheval !
En fait elle doit apprendre à s’occuper du cheval et à monter dessus. Mais elle a peur de monter dessus.
Charlotte et son cheval – Nathalie Dargent & Colonel Moutarde

Arc-en-ciel, 8 ans ½ présente : VOYAGE DANS LE TEMPS 2- Les romains, les Mayas, le Roi soleil

critique géronomi stiltonGeronimo Stilton est un rat qui voyage dans le temps grâce à une machine qui s’appelle Solarya, fabriquée par le professeur Ampère Volt.
Il voyage d’abord dans la Rome antique, puis chez les Mayas et enfin à la cour du Roi soleil.
Il fait ses voyages avec son cousin Traquenard, sa sœur Téa et son neveu Benjamin.
Geronimo a une montre spéciale qui lui permet de programmer Solarya pour voyager à l’époque où il veut aller.
À la fin du livre il y a des activités comme du bricolage, de la cuisine, …
J’ai d’autres livres de Geronimo Stilton qui parlent d’autres sujets.
Géronimo Stilton, voyage dans le temps

Nine, 9 ans, présente Motus et bouche cousue

C’est l’histoire d’Anthony qui décide de ne plus parler pour attirer l’attention de sa famille car son père vient d’apprendre qu’il a un autre fils. Avant ce nouveau fils, ils étaient déjà 5 enfants. Maintenant ils sont 6. C’en est trop pour Anthony. Déjà qu’il se sent nul vu que sa seule passion est le fromage…
C’est un roman de vie quotidienne plutôt drôle. Ce n’est pas le livre du siècle, mais c’était marrant à lire.
J’ai trouvé que ce roman était plutôt bien car on ne s’ennuie jamais. Il se passe des choses dès le début puisqu’il ne parle pas de suite : il va chez la psy, il perd un de ses amis, à l’épicerie c’est compliqué de faire des courses, etc.
Motus et bouche cousue – Ellie Irving

Sylvain, papa, Esther, reine malgré elle

C’est un récit sur les origines de la fête de Pourim, qui raconte comment Esther sauva les Juifs en exil dans l’empire Perse. Ainsi Esther épouse le roi des Perses et réussit à le convaincre de ne pas persécuter les Juifs.
Ce n’est pas mon histoire préférée de la Bible, ce n’est pas la plus cool. Mais elle a le mérite de parler de l’histoire de la persécution des Juifs et de montrer que ce n’est pas quelque chose de nouveau. Il y a un beau dossier à la fin, avec vraiment plein de choses dedans : du vocabulaire, de la littérature, de l’art, la fête de Pourim, une carte, un lexique, etc. C’est pas mal car c’est très complet, avec plusieurs mises en perspective.
Esther, reine malgré elle – Susie Morgenstern

Yza, maman, présente : Le coupeur de mots

Paul est un enfant qui préfère le foot à l’école. C’est donc avec joie qu’il accepte de donner toutes ses prépositions et ses articles définis à Filolog, en échange d’une semaine de devoirs tout fait, comme ça, il peut filer au terrain de foot pour s’amuser !
Mal lui en prend puisqu’au final, son entourage ne comprend plus ce qu’il veut dire lorsqu’il essaie de parler avec son langage fortement appauvri.
Un petit livre, avec de gros caractères, qui se lit rapidement et qui permet de montrer à l’enfant l’utilité de tous ces petits mots de grammaire pas si inutiles que cela.
Le coupeur de mot – Hans Joachim Schädlich

extrait le coupeur de mot

Tiphanya présente un conte sur les violences contre les enfants

Le contenu est ici plus important que le titre du livre et c’est pourquoi je voulais commencer par ça. Derrière sa couverture si typique des contes classiques, derrière des illustrations douces et magnifiques, se trouve l’histoire d’une petite princesse à qui on a fait du mal.

La princesse sans bouche est un conte, avec un roi, une reine, une princesse, une fée bleue, une biche et un chasseur. La structure est assez classique mais pas totalement (le rythme est déstabilisant du coup).
Une nuit, le roi fait du mal à la princesse, dans le silence de la chambre d’enfant. La princesse n’ose en parler à personne et sa bouche finit par disparaître. Elle ne retrouvera sa voix qu’en prenant soin d’une biche blessée par un chasseur.

J’ai du mal à avoir un avis clair sur la question, du coup je vais en dire trop pour permettre à chacun de voir si ce livre mérite d’arriver chez vous ou non.
Tout d’abord je trouve extrêmement important que de tels livres existent et que l’on puisse lire avec une certaine pudeur et malgré tout une certaine justesse que des adultes font du mal aux enfants et que ces adultes peuvent faire partie de la famille.
J’ai également apprécié que la petite princesse trouve en elle la force de s’aimer et de retrouver la parole et le sourire. C’est par contre dit un peu trop vite et la fin, si on n’y prend garde, peut être vu comme « la Princesse a guéri et retrouve une vie normale ». Ce n’est pas le cas, ce n’est pas ce qui est écrit, mais c’est trop bref.
Autre point positif à mes yeux : les illustrations sont magnifiques et douces. Cela atténue les propos et dans le même temps, le message passe que ces violences peuvent se produire partout, peu importe si on a un quotidien qui donne envie aux autres.

Côté négatif, comme je le disais, il n’est pas assez clairement dit à mes yeux qu’il faut parler.
La petite princesse semble également se remettre de ses blessures intérieures toute seule et ça fait très monde magique. Je sais qu’il ne faut pas non plus chercher à effrayer, mais ça me gêne quand même cette facilité.
J’ai aussi l’impression que le livre ne sait pas trop à qui il s’adresse. Est-ce pour les enfants qui pourraient vivre de telles violences, pour leur donner espoir ? Est-ce pour les enfants qui pourraient connaître une telle histoire dans leur entourage ? Mais dans ce second cas, on reste démuni car on ne sait pas si on peut faire / dire quelque chose pour aider.
Enfin, une petite phrase m’a posé soucis « Il la toucha comme si elle était sa femme, ce qui est interdit à tous les papas de la Terre. » Ce n’est pas aux papas que c’est interdit, c’est à tous les adultes de la Terre, homme et femme, membre de la famille et inconnu.
La princesse sans bouche – Florence Dutruc-Rosset & Julie Rouvière

extrait la princesse sans bouche

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