Nos dernières lectures : été 2023

L’été touche à sa fin, le blog reprend de l’activité et quelques changements sont à prévoir. Ainsi, c’est la dernière fois que nous proposons ce rendez-vous mensuel présentant l’avis lecture d’un enfant en instruction en famille ou d’un de ses parents. Certains jeunes ont perdu leur enthousiasme et plutôt que de chercher à les remotiver, nous préférons nous concentrer sur d’autres articles. D’ailleurs, j’ai en tête de proposer à chaque fois en fin de mois, deux ou trois livres sur un thème ! Cela ressemblera un peu à l’article deux livres sur la dyslexie.
Si vous avez des demandes, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à nous écrire.

En attentant, place à des avis et présentations personnelles !

lecture estivale

Loulou, 9 ans, présente : Léonard : La Guerre des génies

Ce livre est une bande dessinée qui parle de deux « génies » qui se battent pour être le seul génie restant dans le village. Ils font preuve d’ingéniosité pour s’expulser l’un l’autre. Par exemple, ils font des robots géants, des créatures à la manière de Frankenstein et même une machine à voyager dans le temps.
Je trouve ça bizarre qu’ils se battent. Ils pourraient plutôt collaborer pour faire des inventions pouvant être utiles au village.
Je trouve ça très drôle car les disciples sont très maladroits et ils se font disputer par leurs maîtres. Surtout Disciplus Simplex, qui est le disciple de Léonard.
De nombreux autres albums existent dans cette série avec Léonard et son disciple.
Léonard, tome 10 : La Guerre des génies – De Groot & Turk

Extrait de Léonard : La Guerre des génies

Nine, 11 ans, présente : Brussailes

C’est l’histoire de Jaboterne, un pigeon, qui se voit donner une mission qu’il n’avait absolument pas demandé. Il doit trouver qui vole les œufs des oiseaux. Il est accompagné de Sept, une corneille, et de Chantperdu, un rouge-gorge.
Ce récit est une enquête avec beaucoup d’aventures et un peu de politique. C’est plutôt sympa, chacun des trois héros a une préférence pour la vie tranquille, la bagarre ou la diplomatie. Jaboterne n’a pas eu de chance en étant choisi pour cette mission. Avant ça, la seule chose qu’il aimait, c’était chasser la frite.
J’aime bien car il y a énormément de notes (comme des notes de bas de page) qui présentent des personnages ou des détails sur l’univers. Ça rend l’ensemble marrant et ça fait des pauses dans le récit plutôt mouvementé. Mais la fin est terrible pour l’un des personnages principaux.
Le titre se prononce comme Bruxelles, en Belgique. Mais comme je ne connais pas bien cette ville, je ne sais pas si ça y fait vraiment référence.
Brussailes – Eléonore Devillepoix

Arc-en-ciel, 11 ans ½, présente : Reine du fleuve

Maia est une jeune fille anglaise orpheline du XXe siècle qui vit en pensionnat. Un jour, elle apprend que de lointains parents vivant au Brésil veulent l’adopter. Elle est heureuse d’aller au Brésil car elle aime bien l’aventure. Elle s’imagine que les Carter, ses parents éloignés, sont gentils. Mais une fois arrivée à Manaus, elle se rend compte que c’est le contraire : en réalité, si ses parents éloignés ont voulu l’adopter, c’est parce que son père lui a laissé une fortune dont les Carter ont besoin pour régler leurs dettes. Elle rencontre un jeune garçon nommé Finn avec qui elle va se lier d’amitié…
J’ai bien aimé ce livre car il y beaucoup de suspense et c’est une aventure vraiment intéressante car on découvre la forêt d’Amazonie et certains peuples d’Amazonie.
Reine du fleuve – Eva Ibbotson

Petit ajout de la part de Tiphanya :
J’ai adoré ce roman que j’ai lu à voix haute à ma fille. On a même fait un lapbook et de nombreuses activités à partir de plusieurs thèmes présents dans le récit. Si ça peut être utile à d’autres parents, j’avais regroupé toutes nos idées dans cet article d’activités autour de Reine du fleuve.

Tiphanya, maman, présente : Les histoires, ça ne devrait jamais finir

J’ai tout aimé de ce roman. L’évolution de Lucien, le narrateur. La poésie des mots, des tisanes, des lacs, des grottes. L’hommage merveilleux à ceux qui aiment tellement un univers qu’ils inventent de nouvelles histoires par leurs mots ou leurs dessins. Le droit d’être multiple. Le rappel que la vie peut être aussi merveilleuse que les livres. La possibilité d’aimer le rose, la philosophie et les tableaux Excel. L’amitié qui se tisse faisant fi de l’âge. Le matrimoine laissé par des femmes anonymes.
En fait, il n’y a que la couverture que je n’ai pas appréciée.
Ce roman semble être celui d’une quête pour identifier une autrice d’un livre à succès qui brutalement déclare qu’elle n’écrira pas le 4e et dernier tome. Bien sûr, il y a une quête qui ressemble à une plongée mais qui est finalement peut-être un essor. Car c’est finalement un récit initiatique, celui de Lucien qui un jour trouve que le normal et le banal peuvent être intéressants.
Les histoires, ça ne devrait jamais finir – Esmé Planchon

Yza, maman, présente : Le hobbit

Il y a très longtemps de ça, j’ai lu Le seigneur des anneaux. Récemment, j’ai enfin pris le temps de lire Le Hobbit, qui en est un prélude.
C’est dans ce livre que nous découvrons le personnage de Bilbo (il a pour nom Bessac dans le livre et Sacquet dans le film) qui joue un rôle important dans la reprise de la montagne solitaire par les nains. Bilbo est un hobbit qui vit une petite vie tranquille dans la Comté jusqu’à ce que le magicien Gandalf ne vienne le recruter pour une expédition pour le moins périlleuse.
J’aime beaucoup les romans de type fantasy faisant intervenir des magiciens et créatures imaginaires. Ce livre permet de nous évader dans un monde vraiment très bien construit, avec des personnages bien pensés et de participer à une aventure épique. Par contre, pour profiter pleinement de cette histoire, je trouve qu’il est préférable de ne pas voir le film en amont.
Le hobbit – J.R.R. Tolkien

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