Ce n’est pas la première fois que je vous présente de la presse pour les enfants, c’est à dire des revues indépendantes, sans publicité, avec du contenu de qualité. À chaque fois je prends le temps de lire plusieurs numéros et de les laisser traîner dans la chambre de ma fille, avant de vous en parler. Aujourd’hui, je souhaite vous donner mon avis sur Dada, une revue sur l’art pour toute la famille.
Public | À partir de 6 ans |
Utilisation | En autonomie / en famille / en groupe |
Compétence du socle commun | Enseignement artistique |
Type de pédagogie | Non concerné |
Prix | 7,90 € le numéro |
Présentation du la revue Dada
« La première revue d’art pour toute la famille »
Voici un slogan bien choisi.
La revue Dada fonctionne par thème. Chaque numéro se concentre sur un courant ou un artiste et le contenu allie de grandes représentations des œuvres et des textes complets et précis.
L’ensemble fait 52 pages et il n’y a aucune publicité.
En plus du dossier thématique, il y a deux activités à réaliser à la maison ou en groupe et quelques pages dédiées à l’actualité dans les musées (sur toute la France).
Il existe bien sûr de nombreuses autres ressources sur l’art, dont plusieurs magazines, mais puisque j’ai une enfant qui aime les informations précises et fouillées, la revue Dada est ce qui lui convient le mieux actuellement.
Dada : un magazine, une revue ou un livre ?
Au niveau de la presse jeunesse sur l’art, il existe également Olalar et le Petit Léonard. Le premier cible les enfants de moins de 8 ans et est ce qui se rapproche le plus de Dada. Le second est pour les plus de 8 ans et c’est un vrai magazine, avec des articles variés tant dans leur forme que dans le fond.
Dada se distingue par son approche totalement thématique, comme Olalar, et fonctionne surtout comme un documentaire. Seules les dernières pages rapprochent Dada d’un magazine puisqu’on y trouve quelques informations sur les expositions à découvrir en ce moment ainsi qu’une petite bande dessinée sur deux pages.
Enfin le format en fait une revue avec une couverture solide et une bonne tenue en main. L’idée n’est pas de le lire et de le jeter mais de le lire, de le relire et de progressivement se constituer une petite bibliothèque informative sur l’art. Je n’ai aucun doute qu’un collégien dans l’obligation de préparer un exposé y trouvera également toutes les informations dont il aura besoin.
Les limites d’un fonctionnement par thème
Certaines personnes préfèrent les magazines, comme Le Petit Léonard, car la présence de thèmes différents dans un même numéro permet aux enfants d’enrichir leur culture générale. En effet, ils vont avoir à portée de main des articles sur des sujets dont ils ignoraient jusqu’à l’existence. Une approche qui semble impossible avec Dada, mais le problème se contourne facilement en optant pour un abonnement à la revue. Avec 9 numéros par an, on agrandit vite sa culture générale.
Par contre si ce sont des arguments que je comprends, je n’aime pas vraiment acheter des magazines classiques car je n’en vois pas l’intérêt pour ma famille. Nous avons une bibliothèque municipale bien fournie et je laisse Nine y fouiner et emprunter librement. Du coup, elle a accès là-bas à des sujets divers pour sa culture générale. De mon côté quand j’achète quelque chose, je préfère être sûre que ce sera lu et apprécié. Et j’aime quand je sais que la lecture sera durable, c’est à dire que l’on pourra prendre plaisir à relire un titre déjà lu.
Je ne suis donc pas abonnée à la revue Dada et d’ailleurs ce n’est jamais celui du moment qui m’intéresse.
Mon avis critique sur la revue Dada
Tout d’abord je suis assez impressionnée par la quantité de thèmes déjà disponibles. Il y en a vraiment pour tous les goûts et il est facile d’acheter un numéro précis en ligne.
Nous lisons souvent les textes ensemble, à voix haute, un petit paragraphe par-ci, un autre par-là et parfois toute une partie d’un coup. Les textes sont précis, les mots sont choisis avec soin et pour autant l’ensemble du discours est accessible aux enfants. Les illustrations sont toujours très pertinentes par rapport au texte et les œuvres sont présentées dans un format qui permet de vraiment les regarder et les comprendre.
Il n’y a que pour les activités à faire en famille que je ne suis pas toujours convaincue. Il faut régulièrement prévoir d’acheter du matériel bien spécifique ou alors la réalisation est assez technique pour la proposer aux plus jeunes. Dans le second cas, il est toujours difficile d’obtenir un modèle proche de ce qui est présenté dans les explications.
D’un autre côté ces activités semblent bien choisies puisque Nine veut toujours toutes les faire !
Les plus | Les moins |
|
|
Conclusion
Comme vous l’avez probablement noté, sur ce blog nous vous présentons principalement des ressources pédagogiques et ludiques qui nous plaisent. C’est donc le cas pour la revue Dada. Par contre je dois avouer en conclusion que je me demande si certains jours ce n’est pas moi qui apprend le plus avec cette revue sur l’art. Après tout Nine passe déjà une grande partie de ses vacances dans des musées…